Création aujourd’hui d’un nouveau profil chez Meta, en l’occurrence Facebook, Instagram et Threads.
Il s’agit donc d’un retour après avoir été excommunié par ce réseau et ses filiales, mis à la porte sans préavis ni indemnités, pour avoir publié en octobre 2024 une photo pourtant bien innocente que j’avais crue drôle…
Je reviens par la fenêtre, sur la pointe des pieds, discrètement.
Il paraît que Zuckerberg a décidé de lever la censure des fake news, mais il a déjà supprimé ce matin la publication de ce petit texte sur Facebook.
Nous ne serions donc pas ou plus censurés par Meta ou X, à condition toutefois de ne pas émettre de critique les visant directement !
Personnellement, je n’ai plus très envie de subir les conséquences de la pudibonderie maladive ou de l’inculture crasse des gentils américains qui dirigent ce truc.
Je ne vais donc donner (sur les réseaux Meta) que dans l’inoffensif, m’abstenir (ça va être dur) de dire tout le mal que je pense de Mark Z., d’Elon M., de Jeff B. (Bezos me mucho), ou même de Donald T., leur marionnette orange.
J’accepte de ne publier que des photos consensuelles (donc très peu sensuelles et parfois très connes), et promettre de ne plus donner à voir des choses du genre de celle qui m’a valu leur dernière sanction, un dessin de Pascal Gros qui représentait gaillardement un poil de c*l de Mah*met. (* on n’est jamais trop prudent)
C’est ainsi, on peut sur les réseaux promouvoir la violence, le racisme, l’antisémitisme, les complotismes, contribuer à la montée du fascisme un peu partout dans le monde, de la connerie en général, mais il n’est pas recommandé de critiquer ceux qui les dirigent ou de combattre les intégrismes religieux.
Si l’on souhaite parler d’art, il est de surcroit vivement conseillé dans la galaxie Meta d’éviter les publications suggérant, même très discrètement, toute forme d’érotisme puisqu’on y conteste misérablement ce mot définitif de Picasso affirmant que « l’art ne peut être qu’érotique »…
Ainsi va le monde.
MT